La Réglementation Thermique (RT)
"La Réglementation Thermique 2012 (RT 2012) a pour objectif de limiter les consommations énergétiques des bâtiments neufs. Depuis 2005 plafonnée à 150 kWhEP/m².an[1] en moyenne (ou 250 kWhEP/m².an quand le chauffage est électrique), la consommation maximale moyenne est limitée depuis 2012 à 50 kWhEP/m².an pondérée en fonction de la localisation géographique, de l'altitude, du type d'usage du bâtiment, de sa surface, et des émissions de gaz à effet de serre des équipements.
La RT 2012 induit une approche intégrée de la conception, une forte amélioration de l'isolation du bâtiment et une valorisation des systèmes de chauffage les plus performants "chaudières à condensation, pompe à chaleur, chaudières à bois"" (Comité Stratégique des Eco-Industries (COSEI) Filières vertes groupe de travail "Bâtiment à faible impact environnemental", juillet 2011)[2].
Remarque :
Pour améliorer la performance énergétique, il est préférable de travailler prioritairement sur la diminution des consommations, que sur leur compensation par des systèmes productifs tels que les panneaux photovoltaïques. Les systèmes productifs ne devraient être utilisés qu'en dernier recours pour répondre aux besoins incompressibles d'une habitation.
Informations[3]En imposant des performances énergétiques de plus en plus contraignantes, nous nous dirigeons vers des Bâtiments BBC[4], à THPE[5], voire vers des bâtiments passifs autonomes. Ainsi les bâtiments auront moins d'impacts environnementaux durant la phase utilisation.
Il devient donc primordial de s'intéresser aux impacts des matériaux qui le composent, car ils deviennent alors les contributeurs majoritaires au profil environnemental du bâtiment. En effet, le bâtiment consommant moins d'énergie à l'utilisation, on augmente la proportion de la contribution des matériaux proportionnellement ; par ailleurs pour atteindre ces performances thermiques, on utilise plus de matière (plus d'isolant).
Profils de bâtiments
