Approche Globale
L'ACV "complète" prend en compte toutes les étapes du cycle de vie et respecte les principes vus dans la "Méthodologie ACV". Ainsi une ACV d'un produit de construction prendra en compte :
la quantité et la livraison des matières premières,
les procédés de fabrication (énergies, manutention, eau, consommables, emballages, déchets de fabrications et autres) ;
la livraison des produits (distances moyennes des chantiers, structures de stockage intermédiaires, consommables, casses éventuelles de produits) ;
la mise en œuvre qui doit se faire en théorie selon les règles éditées par le fabricant ou les DTU[1] en prenant en compte les éléments de mise en œuvre, ainsi que les chutes de produits, le traitement des déchets ;
l'utilisation : les consommables (maintenance), les réparations et les remplacements nécessaires pour remplir la durée de vie identifiée dans l'unité fonctionnelle, mais aussi les émissions dans l'environnement du produit (COV[2], poussières,....) ;
la fin de vie prend en compte les éléments nécessaires à la déconstruction, le transport, le traitement et l'élimination. On utilise les scénarii de fin de vie contemporains à l'étude (technologies existantes, réglementations et pratiques moyennes) puisqu'il est impossible de prédire comment sera valorisé le produit dans 10 ou 100 ans.
Limites
En revanche, les données seront moins précises, plus éloignées de la réalité de son projet.
Par exemple, pour la livraison du produit de l'usine au chantier, le calcul ne peut se faire en se basant sur une moyenne des livraisons de l'usine à tous les chantiers. Une moyenne ne permet pas d'évaluer l'impact de la livraison pour un chantier donné (la livraison d'un chantier à 30km n'est pas la même qu'à 300km), l'impact moyen de la livraison est donc bien souvent très éloigné de la réalité.
Cette étude cas de la porte est un exemple d'approche globale.
